Accès en été
Arriver à Saint-VéranPar la routeLe village de Saint-Véran, plus haute commune d'Europe, est perché en haut de la vallée de l'Aigue Blanche, dans le Queyras. Plusieurs itinéraires routiers, en été, permettent d'arriver au village. Attention ! La dernière station-service se trouve au rond-point de Ville-Vieille. En trainLa gare la plus proche est celle de Mont-Dauphin Guillestre. Le train de nuit Intercité Paris-Briançon, un des derniers trains de nuit à circuler en France, dessert la gare de Mont-Dauphin. Il part de la gare d'Austerlitz et vous dépose frais et dispo après une nuit de voyage qui passe inaperçue, surtout si vous avez opté pour une couchette. Des solutions TGV existent également, via Valence, Grenoble ou Aix-en-Provence. Restrictions de circulation dans le village en juillet et aoûtLe village accueille de nombreux touriste en été. Sa morphologie ne permet pas de laisser les voitures y circuler librement. La circulation est donc très réglementée en juillet et août. Seuls les riverains et vacanciers ayant apposé sur le pare-brise de leur véhicule le macaron autorisant l'entrée dans le village peuvent y circuler. Le macaron est en vente au prix de 5 € à la guérite d'accueil du village. Il est obligatoire pour tous. Monter à l'ObservatoireEn voitureLa piste qui conduit à l'observatoire est un chemin de montagne. Il chemine pendant huit kilomètres et 700 mètres de dénivelé à partir de l'embranchement de la route de Clausis. Il est fortement conseillé d'utiliser un véhicule bien adapté à la montagne, de préférence à quatre roues motrices avec une bonne garde au sol, pour circuler sur ce chemin. Les véhicules à deux roues motrices, à condition de ne pas être trop chargés et de ne pas présenter de porte-à-faux important à l'avant ou à l'arrière, peuvent prudemment faire la montée. Il faut environ 45 minutes pour atteindre l'observatoire. L'observatoire dispose d'un véhicule de service 4x4 utilisable pour le trajet village-observatoire, montée ou descente. Contactez l'observatoire pour réserver éventuellement votre trajet. Une participation aux frais d'utilisation du véhicule vous est alors demandée. La page tarif vous en indique le montant. À piedLa montée à pied laisse le temps de se familiariser avec l'altitude, de surprendre une marmotte ou un lagopède, d'apprécier la grande diversité de la flore de montagne. Plusieurs itinéraires peuvent être empruntés, prenez connaissance des informations sur l'ascension à pied sur cette page. Vous arriverez à l'observatoire après deux à trois heures de randonnée. Prévoyez des vêtements de pluie (vous pouvez être confronté à un orage), des protections solaires (les UV sont moins filtrés en altitude), de l'eau et de quoi grignoter. Fin de saison estivaleLa neige peut être présente sur la piste d'accès à partir de fin septembre. La montée devra évetuellement être faite à pieds. Tenez compte de cette possibilité dans la préparation de votre mission, prévoyez de voyager léger et aussi de devoir redescendre à pieds. Troupeau de brebis à l'estiveÀ partir d'août, le plus souvent, un troupeau de 1500 à 2000 brebis pâture de part et d'autre de la piste conduisant à l'observatoire. Le troupeau est sécurisé par des chiens de berger des Pyrénées, les fameux patous. Le rôle de ces chiens est de protéger le troupeau. Progressez lentement à l'approche du troupeau. Marquez un temps d'arrêt. Les patous viendront en reconnaissance, ils s'assureront que vous n'êtes pas un ennemi des brebis et vous laisseront passer tranquillement. Pour en savoir plus sur les patous : site "Randonner malin"
Photo 1 : Les gorges du Guil (photo à remplacer - droits d'auteur) |
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