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Le village de Saint-Véran, plus haute commune d'Europe, est perché en haut de la vallée de l'Aigue Blanche, dans le Queyras. Plusieurs itinéraires routiers, en été, permettent d'arriver au village.
Par la vallée de la Durance, en provenance du Nord (Lyon, Grenoble, ...) ou du Sud (Marseille, Aix, Gap., ...). La route des gorges du Guil (la combe du Queyras), entre Guillestre et Château-Queyras offre des paysages qui ne manquent pas d'impressionner.
Par Briançon. Le passage par le col d'Izoard, entre Briançon et Château-Queyras est une variante dont la descente par la Casse-Déserte, juste après le col, versant Queyras, donnent l'impression d'être sur une autre planète.
Venant du Nord ou du Nord-Est, le passage par le tunnel du Fréjus (payant) laisse apprécier des paysages italiens de grande beauté. Et, puisque cet itinéraire passe par Briançon, le franchissement du Col d'Izoard s'impose.
Les visiteurs arrivant du Sud-Est ont intérêt à emprunter la route qui passe par Cueno (Coni), en Italie, et basculer ensuite sur le Queyras par le col de Larche ou le col Agnel.
Attention ! La dernière station-service se trouve au rond-point de Ville-Vieille.
Vallée de la Durance
(crédits : Jean-Marc Dussort)
La gare la plus proche est celle de Mont-Dauphin Guillestre. Le train de nuit Intercité Paris-Briançon, un des derniers trains de nuit à circuler en France, dessert la gare de Mont-Dauphin. Il part de la gare d'Austerlitz et vous dépose frais et dispo après une nuit de voyage qui passe inaperçue, surtout si vous avez opté pour une couchette. Des solutions TGV existent également, via Valence, Grenoble ou Aix-en-Provence.
Un service de navette est en place entre Mont-Dauphin et le Queyras. Les horaires, tarifs et conditions se trouvent sur le site Zou-MaRégionSud. Choisissez Saint-Véran Beauregard comme point d'arrivée.
Le village accueille de nombreux touriste en été. Sa morphologie ne permet pas de laisser les voitures y circuler librement. La circulation est donc très réglementée en juillet et août. Seuls les riverains et vacanciers ayant apposé sur le pare-brise de leur véhicule le macaron autorisant l'entrée dans le village peuvent y circuler. Le macaron est en vente au prix de 5 € à la guérite d'accueil du village. Il est obligatoire pour tous.
Une fois cette formalité accomplie, toujours en juillet et août, il faut se conformer aux horaires d'ouverture de la première partie de la route menant à l'Observatoire. Cette route, la route de Clausis, est réservée à la navette qui dessert le fond de vallée de 7 heures le matin jusqu'à 18 heures le soir, avec une interruption entre 12 heures 30 et 13 heures 30. La circulation sur cette route est donc possible aux ayants droit en dehors des horaires réservés à la navette. La mairie de Saint-Véran délivre un laissez-passer aux participants aux missions (trois laissez-passer maxi par mission).
Saint-Véran
(crédits : Mossot)
La montée en voiture est strictement interdite à toute personne ne faisant pas partie d'une mission. Les personnes montant à l'observatoire pour une "Nuit Découverte du ciel" ne sont pas autorisées à effectuer la montée en voiture.
La piste qui conduit à l'observatoire est un chemin de montagne. Il chemine pendant huit kilomètres et 700 mètres de dénivelé à partir de l'embranchement de la route de Clausis. Il est fortement conseillé d'utiliser un véhicule bien adapté à la montagne, de préférence à quatre roues motrices avec une bonne garde au sol, pour circuler sur ce chemin. Les véhicules à deux roues motrices, à condition de ne pas être trop chargés et de ne pas présenter de porte-à-faux important à l'avant ou à l'arrière, peuvent prudemment faire la montée. Il faut environ 45 minutes pour atteindre l'observatoire.
Piste de l'Observatoire
(crédits : AstroQueyras)
L'observatoire dispose d'un véhicule de service 4x4 utilisable pour le trajet village-observatoire, montée ou descente. Contactez l'observatoire pour réserver éventuellement votre trajet. Une participation aux frais d'utilisation du véhicule vous est alors demandée. La page tarif vous en indique le montant.
Vue aérienne de la piste de l'Observatoire
(crédits : Géoportail)
La montée à pied laisse le temps de se familiariser avec l'altitude, de surprendre une marmotte ou un lagopède, d'apprécier la grande diversité de la flore de montagne. Plusieurs itinéraires peuvent être empruntés, prenez connaissance des informations sur l'ascension à pied sur cette page. Vous arriverez à l'observatoire après deux à trois heures de randonnée. Prévoyez des vêtements de pluie (vous pouvez être confronté à un orage), des protections solaires (les UV sont moins filtrés en altitude), de l'eau et de quoi grignoter.
La neige peut être présente sur la piste d'accès à partir de fin septembre. La montée devra éventuellement être faite à pieds. Tenez compte de cette possibilité dans la préparation de votre mission, prévoyez de voyager léger et aussi de devoir redescendre à pieds.
À partir d'août, le plus souvent, un troupeau de 1500 à 2000 brebis pâture de part et d'autre de la piste conduisant à l'observatoire. Le troupeau est sécurisé par des chiens de berger des Pyrénées, les fameux patous. Le rôle de ces chiens est de protéger le troupeau. Progressez lentement à l'approche du troupeau. Marquez un temps d'arrêt. Les patous viendront en reconnaissance, ils s'assureront que vous n'êtes pas un ennemi des brebis et vous laisseront passer tranquillement.
Pour en savoir plus sur les patous : site "Randonner malin" 🐕
Photo d'un patou
(crédits : fuore)